La réponse donnée à ces amendements n’est pas raisonnable et les solutions proposées ne sont pas acceptables pour les habitants et pour les élus.
Aujourd’hui, tous les contentieux sur les projets éoliens portent sur quatre points essentiels : les nuisances en termes de bruit, les nuisances en termes de champs magnétiques et de santé – des études démontrent, en particulier sur le bétail, mais aussi sur les humains, qu’il existe bel et bien des conséquences importantes –, les nuisances en termes de valeur immobilière – les résidences situées à moins de 500 mètres d’un champ éolien subissent une dépréciation de 30 % –, les nuisances en termes de patrimoine et d’insertion paysagère.
Compte tenu de l’ensemble de ces nuisances et du fait que la hauteur des éoliennes a pratiquement été multipliée par deux depuis dix ans, il est essentiel d’accroître la distance minimale des champs éoliens par rapport aux habitations. À défaut, les projets ne seront pas acceptables pour la population et les élus.
Nous devons donc trancher. Certes, cela réduira d’autant les possibilités d’implantation de champs éoliens, mais quel sens y a-t-il à installer une quarantaine d’éoliennes, comme cela se fait aujourd’hui, à proximité d’un parc naturel régional qui les interdit sur son territoire ?
Grâce à ces amendements, les champs éoliens seront placés à des endroits acceptables pour la population et les élus.