Nous devons être bien conscients des ressources inattendues des publicitaires et de l’utilisation qu’ils font des réseaux sociaux, par exemple Instagram. C’est d’autant plus important que, contrairement à nous, les jeunes y passent leur vie ! Ils sont donc fortement exposés à toutes les publicités qui inondent les réseaux sociaux.
Madame la ministre, moi aussi, je peux faire mon petit prêchi-prêcha sur la prévention… Quasiment tous les sujets que le Parlement a à traiter relèvent de près ou de loin de l’éducation. Je dis bien sûr oui à la prévention, mais elle n’est pas suffisante. Il revient aux pouvoirs publics d’envoyer des signaux forts, si nous voulons influer sur le cours des choses.
Si vous allez en Seine-Saint-Denis, outre-mer ou dans les Hauts-de-France, vous ne pouvez pas manquer de voir ce phénomène dont nous parlons depuis tout à l’heure et qui s’aggrave considérablement depuis une trentaine d’années – nul besoin d’être un spécialiste en médecine ! D’ailleurs, il continuera de s’aggraver si nous n’agissons pas.
Par ailleurs, il faut savoir que le Nutri-score s’est beaucoup amélioré. J’ajoute que ce n’est pas au Gouvernement que nous le devons, mais à une demande sociale forte.