Monsieur le ministre, j’ai bien entendu vos propos sur l’avis de la HAS du mois de juin dernier. Toutefois, dans son avis du mois de janvier 2022 sur l’extension des pratiques vaccinales, elle a recommandé que cette extension ne concerne que les enfants de plus de 16 ans.
Que la HAS rende deux avis opposés à six mois d’écart souligne simplement que le sujet mérite toute notre attention.
Pour ma part, j’estime que mes collègues Pascale Gruny, Florence Lassarade et Olivier Henno avancent des arguments tout à fait opportuns. Le principe de prudence devrait donc s’appliquer.
Certes, on sait ce qui vous guide concernant cet élargissement des professionnels de santé au regard de la vaccination, dans un contexte de pénurie des soignants.
Néanmoins, attention à ne pas remettre en cause la prudence sanitaire. Les enfants de 16 ans, et particulièrement les nourrissons, seront exposés à des difficultés dans leur prise en charge si l’on élargit par trop les professions susceptibles de prescrire et/ou d’administrer les vaccins.
Pour notre part, nous voterons ces amendements identiques.