Mes chers collègues, quelques mots avant que nous ne reprenions nos travaux.
Vous le savez sans doute, plus de 1 700 amendements ont été déposés sur la première partie du projet de loi de finances, soit un chiffre sensiblement supérieur à ceux des années précédentes – presque 50 % de plus qu’en 2021, année où l’on avait compté 1 256 amendements.
À cela, il existe des raisons objectives ; en particulier, un certain nombre de dispositions ont été inscrites non pas en seconde partie, mais en première partie du projet de loi de finances (PLF). Nous avions anticipé cette situation en prévoyant deux jours de séance supplémentaires pour l’examen de cette première partie, soit jusqu’au jeudi en fin de matinée.
Aussi, je propose que le Sénat ne siège pas ce dimanche, alors que cette possibilité était éventuellement prévue. Outre le fait que nous apprécions tous de disposer d’une petite journée de battement, il est par ailleurs bon que nos administrateurs, qui, comme vous le savez, travaillent beaucoup, jouissent d’un court moment de vie personnelle. En revanche, le rythme de nos travaux devra alors être très soutenu.
J’y insiste : si nous ne siégeons pas dimanche – a priori, ce sera bien le cas –, nous devrons travailler avec sérieux, concision, faire preuve d’un esprit de synthèse, autant de qualités remarquables que nous ne pourrons que saluer.
Je fais donc un premier appel au peuple – passez-moi l’expression –, avant, sans doute, de faire un nouveau point de situation samedi après-midi, en fonction de la vitesse à laquelle nous avancerons dans nos travaux.
Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de contenir l’expression des uns et des autres ; en revanche, peut-être est-il préférable de mettre l’accent sur les amendements qui le méritent plus que sur d’autres, qui peuvent être considérés comme secondaires ou d’appel.