Je soutiendrai l’amendement de Bernard Delcros, non pas seulement parce qu’il est dans la continuité de la position de la commission des finances, mais parce que nous avons tout de même un petit souci avec l’immobilier…
Vous laissez entendre, monsieur le ministre, que l’immobilier serait par définition une rente et qu’il n’y aurait que de gros propriétaires immobiliers. Permettez-moi de vous dire que cela pose une difficulté, que le Gouvernement devra régler en adoptant une approche quelque peu différente.
Vous êtes en train d’abandonner l’objectif de construction de 250 000 logements sociaux. On peut faire ce choix, mais il faut alors souhaiter que quelques propriétaires consentent à investir dans le logement pour répondre à cette demande…
Le Gouvernement nous explique qu’il est très sensible aux questions agricoles et à la ruralité. Mais la terre agricole, c’est de l’immobilier. Les investissements qui s’y rapportent sont-ils improductifs ? Je ne le crois pas. Je vous invite donc à revoir votre position – j’allais dire « votre catéchisme »