Les services de lutte contre les incendies sont de plus en plus sollicités, notamment en raison de la taille des feux que nous avons connus en 2022. Leurs budgets sont contraints et ces services sont particulièrement économes s’agissant du renouvellement de leurs véhicules.
Pourtant, ces matériels nécessaires contribuent à préserver l’environnement de sorte que leur imposer un malus environnemental relève du non-sens, en ces temps brûlants.
La fiscalité à laquelle ces véhicules sont assujettis est, en outre, particulièrement forte, car ils sont lourds et puissants. Certains d’entre eux en sont partiellement exonérés grâce à une instruction fiscale, mais ce n’est pas le cas de tous.
Dans le contexte inflationniste actuel, marqué par l’envolée du prix des carburants, ces sommes sont incompatibles avec l’accroissement perpétuel des missions du Sdis.
L’achat de ces véhicules ne relève pas d’une coquetterie de pompier qui voudrait rouler des mécaniques