J’ai soumis une question orale à ce propos. Il m’a été répondu que la DGFiP ferait des relances. Mais, monsieur le ministre, combien de fonctionnaires faudra-t-il pour effectuer ces relances sans fin, et combien de temps les maires devront-ils attendre pour encaisser cet argent ?
Par ailleurs – je me tourne de nouveau vers mes collègues qui ont été maires –, combien y a-t-il de murs de clôture qui ne sont pas enduits, combien de maisons où l’on n’installe pas les rideaux, combien de salles à manger sans deuxième couche de peinture, parce que, en fin de chantier, entre les imprévus, les dérapages liés à l’achat de matériaux et les conseils donnés, moyennant finances, par les entrepreneurs, il n’y a plus un sou ?
Prévoir un encaissement à l’achèvement des travaux, c’est plonger dans la misère des centaines et des milliers de primo-accédants !
Je demande donc que la taxe soit versée au début des travaux, au moment où les propriétaires viennent de se voir accorder un prêt et disposent de l’argent pour payer.