Cet amendement vise à mettre en place une TGAP amont. Actuellement, certains produits mis sur le marché ne peuvent être ni réparés ni recyclés. Ils sont donc mis en décharge par les collectivités locales, ce qui pénalise d’abord le bloc communal, en particulier les intercommunalités, qui doit lever une TGAP, alors que ce sont d’autres acteurs qui mettent sur le marché ce type de produits.
Cette manière de fonctionner retombe finalement sur le contribuable. D’un côté, on supprime la taxe d’habitation, mais de l’autre, on a une TGAP qui pèse sur la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom) ou sur la redevance (Reom), selon les cas. D’ailleurs, nos concitoyens ne comprennent plus rien : ils font des efforts pour trier, mais ils paient toujours plus cher !
Une TGAP amont permettrait d’alléger les finances des collectivités locales et de limiter la mise sur le marché de produits qui ne sont ni recyclables ni réparables et qui, en outre, souvent très vite obsolètes.