Je ne comprends pas votre position, monsieur le ministre. Vous acceptez de continuer d’acheter du carbone à l’étranger, alors que nous pourrions inciter des achats chez nous et encourager ainsi des pratiques vertueuses. Quel est l’intérêt d’aider ainsi le Brésil, l’Inde ou d’autres pays à vendre des crédits carbone ? Cela nous condamne, faute d’assumer les coûts nécessaires, à courir après un but que nous n’atteindrons jamais.
D’ailleurs, ce crédit d’impôt peut très bien avoir une durée limitée : vous pouvez restreindre sa durée de vie à trois, quatre ou cinq ans seulement, par exemple. Rien ne nous oblige à le prévoir ad vitam aeternam !