Compte tenu de la méthode proposée par M. le ministre et M. Brisson, nous nous rallierons à cet amendement.
Une enceinte existe, au sein de laquelle les réflexions pourraient progresser rapidement. Il s’agit du groupe de travail, mis en place notamment par la secrétaire d’État chargée de la ruralité et le ministre délégué chargé de la ville et du logement, qui s’est réuni la semaine dernière et qui porte spécifiquement sur la question de l’attrition de logements permanents dans les zones touristiques.
Il faut donc battre le fer pendant qu’il est chaud. Ce groupe de travail doit s’emparer du sujet et, ainsi, faire progresser le débat dans les jours qui viennent.
Viviane Artigalas évoquait le rôle des territoires ruraux et celui de l’hébergement en leur sein. Il convient de rappeler que les locations meublées ont aussi été une chance pour ces territoires. En effet, un certain nombre d’entre nous, hélas, ont vu disparaître l’Auberge du Cheval blanc. Les territoires ruraux ont perdu un nombre important de lits et d’hébergements. Dans ce cas, les locations meublées sont une réponse à ce problème et une véritable occasion pour faire revivre certaines destinations rurales.
Néanmoins, on assiste à une hyperconcentration de ces logements, notamment en zone urbaine. Le besoin de régulation est alors compréhensible.
Cette nuance doit donc être apportée au débat : si, dans certains territoires, ces locations meublées posent problème, pour d’autres, elles constituent une chance.