Je veux bien croire que nous devions faire preuve d’inventivité. Ce n’est pas pour autant que nous devons nous rallier à un amendement complètement baroque de l’Assemblée nationale !
Cette modification affaiblit ce que l’on croit soutenir. Les exemples que notre collègue a donnés montrent d’ailleurs qu’un certain nombre de projets ne répondent pas stricto sensu à des considérations écologiques. Encore faudrait-il préciser, et c’est là toute la difficulté, ce que l’on entend par « écologique »…
Surtout, ne perdons pas de vue l’essentiel, à savoir que cela traduit quelque chose de symptomatique : le fait que le Gouvernement fait preuve d’un surcroît d’inventivité lexicale et déploie une collection d’adjectifs et d’épithètes pour surmonter la difficulté qu’il rencontre – à l’instar de ses prédécesseurs – à verdir nos politiques publiques.
En dernier lieu, si nous avions un doute, laissons à la commission pour avis la souveraineté de traiter les questions qui doivent être sélectionnées dans les opérations.