Intervention de Christophe Béchu

Réunion du 2 décembre 2022 à 15h10
Loi de finances pour 2023 — Compte d'affectation spéciale : financement des aides aux collectivités pour l'électrification rurale

Photo de Christophe BéchuChristophe Béchu :

Dans d’autres cas, nous avons d’ores et déjà des discussions très précises avec les territoires qui ont lancé des programmes de RER métropolitains et pour lesquels l’État sera financièrement au rendez-vous, dans le cadre de la planification écologique.

Je précise que, dans le socle, le système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS) et les commandes centralisées du réseau (CCR) sont bien évidemment totalement intégrés.

Je ne m’étendrai pas sur le secteur routier, sauf pour souligner que les budgets sont bien au rendez-vous et sont même légèrement supérieurs à la trajectoire prévue par la LOM.

J’ajoute que la question du transport aérien, qui n’est pas taboue, reste très importante en matière d’accessibilité pour les territoires.

Je veux souligner les dossiers importants qui ont progressé grâce au travail parlementaire : insonorisation des aéroports, cher Vincent Capo-Canellas, développement des lignes à grande vitesse, chers Claude Raynal, Philippe Tabarot et Henri Cabanel, ou encore taxation des carburants des jets privés, grâce au rapporteur général de l’Assemblée nationale, Jean-René Cazeneuve, et à Jean-Marc Zulesi.

Plusieurs d’entre vous ont évoqué la biodiversité – la COP15, qui lui est consacrée s’ouvre le 7 décembre prochain –, pour saluer les crédits de 3, 6 milliards d’euros qui sont associés à cette thématique.

En ce qui concerne la question de l’eau, je rejoins le sénateur Chevrollier et je rappelle que 2, 2 milliards d’euros plus 100 millions d’euros complémentaires y sont consacrés. Dans ce domaine, les écarts de performance des réseaux doivent aussi être considérés à la lueur des prix qui sont payés par les usagers. En effet, se glorifier d’avoir un prix très bas quand le réseau est peu performant interroge sur les critères de bonne gestion des réseaux.

Quand on a des taux de fuite de 20 % en moyenne, mais que ces taux montent parfois jusqu’à 70 %, se réjouir que le mètre cube soit bon marché ne doit pas conduire à demander à l’État de compenser les efforts qui auraient dû être faits pour assurer les interconnexions de réseaux ou la sécurisation des différents dispositifs.

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