Messieurs les ministres, mes chers collègues, nous venons d’avoir un débat de qualité, nous avons bien précisé les choses ; je remercie les ministres de s’être prêtés au jeu et les rapporteurs spéciaux d’avoir résolu les questions soulevées.
Nous avons donc eu un bon débat, disais-je, mais il y a un problème : nous avons examiné vingt amendements à l’heure. À ce rythme-là, demain matin, vous pourrez prendre le train, si vous arrivez à en avoir un, directement en sortant de l’hémicycle, sans passer par votre lit, car une telle cadence nous emmènerait à cinq heures du matin…
Après le dîner, nous reprendrons l’examen des crédits de cette mission et je vous propose d’avoir alors un débat moins intéressant, parce que plus resserré. Je vous prie de m’excuser de présenter les choses ainsi, mais je crois que c’est pour le bien de tous. On observe grosso modo deux phases lors des séances de nuit : jusqu’à deux heures du matin, bon an, mal an, ça passe ; une fois cet horaire passé, la qualité de nos débats chute fortement.