Le Gouvernement demande le retrait de cet amendement pour trois raisons.
Premièrement, il est en partie satisfait avec un abondement de 150 millions d’euros transitant par l’Ademe – en effet, si l’ONF était destinataire de cette somme, seuls les 12 % de la forêt française que gère l’Office en bénéficieraient.
Deuxièmement, nous voulons que la finance carbone prenne le relais de manière pérenne, chaque année, via les crédits versés par les compagnies d’aviation, pour mettre en place des programmes de refinancement.
Troisièmement, les crédits disponibles au 1er janvier concernent les hectares ayant brûlé voilà deux, trois ou quatre ans : nous laissons toujours au moins deux ans à la forêt pour permettre aux arbres ayant survécu de se comporter en porte-graines et assurer ainsi une forme de régénération naturelle.