La France est l’un des seuls pays au monde, avec la Russie, à mettre en œuvre le retraitement des déchets. Pour autant, ce retraitement n’en est pas un. On évoque à son endroit un « cycle fermé », mais ce n’est pas le cas : ce cycle présente bien un amont et un aval.
En conséquence, les nombreux déchets qui en sont issus ne sont pas étiquetés comme tels, parce que l’on estime que, dans quelques décennies, nous pourrions hypothétiquement les réutiliser. Dans cette attente, nous les stockons.
Or cet espoir ne correspond à aucune réalité, car nous stockons de l’uranium appauvri, dont la teneur en uranium 235 est très faible. S’ils provoquent de la pollution, ces matériaux ne seront pas considérés comme des déchets, ce qu’ils sont pourtant bien.