C’est parce que le harcèlement tue, madame la secrétaire d’État, que je me suis permis d’évoquer le cas de cet enfant, qui a dit : « Il faudra peut-être que je meure pour que cela s’arrête. » Je relayerai vos propos sur le fait que Maël n’a pas à changer d’école et doit rester dans son établissement.
Vous avez évoqué l’ensemble des maillons de la chaîne. À cet égard, permettez-moi de vous faire une suggestion. Il y a des comités d’éducation à la santé et à la citoyenneté dans les écoles, dans les collèges, mais le maire n’y est pas souvent associé. Les maires doivent y participer, car ils sont les employeurs des Atsem, les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles. Par ailleurs, ils assurent la cantine, s’occupent des transports scolaires ; or l’enfant souffre aussi pendant les temps périscolaires.
Je compte sur vous, madame la secrétaire d’État, pour que les écoles s’ouvrent et que le maire soit invité, en présence de la psychologue, à leur réunion.