J’émets également un avis défavorable sur cet amendement, car la permanence des soins en nuit profonde existe dans un quart de nos territoires. Il faut procéder à une analyse fine, car la situation est différente dans les territoires très ruraux et urbains.
Lorsqu’il n’y a pas de permanence des soins, le report se fait de façon systématique sur les services d’urgence, là aussi mal à propos, là aussi la nuit, là aussi en transportant à l’hôpital des personnes, la plupart du temps âgées, alors que ce n’est pas nécessaire.
Je pense qu’il faut laisser aux territoires, dans une logique de responsabilité collective, le soin d’adapter les horaires de la permanence des soins, en concertation avec l’ensemble des acteurs. Nos concitoyens doivent pouvoir obtenir une réponse médicale en nuit profonde, laquelle passe par la régulation médicale assurée par le service d’accès aux soins.