Au total, 40 000 collaborateurs de la RATP relèvent du statut, tandis que 5 500 ont un CDI de droit privé. Toutefois – vous le savez –, seules quelques catégories peuvent bénéficier d’un départ anticipé. Il s’agit des conducteurs, des agents des stations ou encore des agents de sûreté : autant de personnes exerçant des métiers que l’on peut réellement qualifier de pénibles.
En outre, la possibilité d’un départ anticipé à 52 ans n’est que très peu utilisée, et vous le savez pertinemment. La décote qui en résulte est si forte que les salariés de la RATP ne font valoir leurs droits que de manière très marginale.
Enfin, pour que les salariés de la RATP cessent d’être présentés, à tort, comme des nantis, je rappelle que pour bénéficier d’une retraite à taux plein, ils doivent cotiser aussi longtemps que les salariés relevant du régime général.
Vous l’aurez compris, nous demandons le maintien de ce régime spécial, que nous défendons tout simplement parce qu’il est juste.