Nous tentons d’éviter que la France ne soit bloquée demain §
Cette solution, qui vient après des dizaines d’autres, consiste à faire davantage contribuer les entreprises qui pratiquent des licenciements dits « boursiers ».
Concrètement, cela revient à faire participer au financement du système de retraite les entreprises en bonne santé qui ont des pratiques de licenciement délétères, c’est-à-dire avec pour seul objectif d’améliorer leurs bénéfices et leur positionnement sur le marché. Sont concernées par cette mesure les entreprises bénéficiaires et celles qui distribuent des dividendes à leurs actionnaires tout en continuant à licencier leurs employés. Ces pratiques ont de nombreuses conséquences, à commencer par la hausse du chômage et la précarisation des personnes qui se retrouvent sans emploi.
Mes chers collègues, ne vous résignez pas à l’horizon de misère fixé par le Gouvernement, qui se base sur un leurre. Si un ajustement du financement du système des retraites est possible, il ne doit toutefois pas reposer sur les épaules des plus précaires.
Nous proposons donc que les entreprises coupables de licenciements boursiers soient davantage mises à contribution.