Le président Macron, en novembre dernier, a déclaré qu’il ne fallait pas politiser le sport.
Je ne suis pas du tout d’accord avec cette approche, parce que je pense que le sport est éminemment politique. C’est aussi en organisant de très grands événements sportifs, et pas seulement par son action sur les sujets militaires, comme nous pouvons malheureusement le voir aujourd’hui, qu’un grand pays comme le nôtre entre dans la catégorie des nations qui démontrent leur force en soutenant une stratégie de soft power.
En 2021, les jeux Olympiques de Tokyo ont permis aux sportifs français de ramener plus de trente médailles. Le Président de la République a souligné à juste titre que ce n’était pas assez et qu’il faudrait faire mieux. Pourquoi ? Parce qu’il y va effectivement de l’image de la France et parce que ces événements sportifs constituent un élément de notre rayonnement international.
En somme, mes chers collègues, le sport est politique, au meilleur sens du terme – d’ailleurs, le mot « politique » n’a pas de mauvais sens !
Bien loin de l’image du sportif professionnel multimillionnaire qui peut exister dans certains sports, comme le football, voire le basket ou encore le rugby, …