Prolongeant une remarque de M. Jean-Claude Carle, président, il a ensuite indiqué que le maintien d'un salarié dans des fonctions inchangées à l'issue d'un CIF comporte un risque de perte de l'investissement collectif que constitue le financement de cette formation, auquel s'ajoute le sentiment d'échec du salarié : dans ces conditions, le FONGECIF est parfois amené à conseiller au salarié de négocier le départ de son entreprise pour pouvoir valoriser sa formation par la mobilité professionnelle.
En réponse à des demandes de précision de M. Jean-Claude Carle, président et de Mme Valérie Létard, M. Luc Tassera a précisé que 16 % des personnes ayant suivi un CIF deviennent ensuite demandeurs d'emploi, ce qui illustre la prise de risque inhérente à la décision de suivre ces formations longues. Cependant, 85 % de ces demandeurs d'emplois disent qu'ils ne regrettent pas une telle situation, compte tenu des possibilités d'évolution qu'elle leur apporte.