Il s'agit d'un texte de clôture d'exercice.
Nous pouvons nous interroger sur la révision à la hausse des recettes, à hauteur de 5, milliards d'euros, ce qui nous paraît artificiel. Elle s'inscrit plutôt dans la logique du Gouvernement de montrer sa capacité à avoir des recettes fiscales nouvelles, alors qu'elles ont été, de mon point de vue, sous-estimées. De fait, nous pouvons nous interroger sur la sincérité de ce PLFR.
Nous notons cependant quelques annonces gouvernementales qui vont dans le bon sens : le chèque énergie - même si nous ne savons plus trop où réside le caractère exceptionnel - ; la prolongation de la ristourne de 30 centimes sur le carburant, qui s'arrêtera dans quelques jours ; divers soutiens financiers - France compétences, le soutien aux Ukrainiens et aux agriculteurs, l'enseignement supérieur et la recherche...
En conclusion, ce texte est dans une suite logique du PLF et du premier PLFR pour 2022. Même si le Gouvernement répond à certaines problématiques avec le chèque énergie et l'abondement de crédits pour répondre à certaines problématiques, le groupe Socialiste, Écologiste et Républicain s'abstiendra, comme il l'avait fait pour les textes budgétaires de l'année 2022.