Selon moi, les dispositions proposées par M. Longeot ont un véritable intérêt.
Il faut forcer l’État à dimensionner les moyens budgétaires consacrés à la réhabilitation des friches. Sans objectif quantitatif, on peut avoir un discours sur les friches, on peut insister sur leur grand potentiel, mais on ne calibrera pas l’effort que l’État doit consentir.
En outre, il est évident que, dans les premières années d’application du dispositif, l’objectif de 5 % sera facilement atteint. Les difficultés se présenteront plutôt après une décennie ; mais, alors, la réhabilitation des friches sera entrée dans les mœurs.
Même si j’entends les arguments techniques de M. le ministre, je voterai cet amendement.