Intervention de Valérie Létard

Réunion du 16 mars 2023 à 21h30
Objectifs de « zéro artificialisation nette » au cœur des territoires — Vote sur l'ensemble

Photo de Valérie LétardValérie Létard :

Ensuite, je veux vous remercier toutes et tous, parce qu’il n’y a sur ces travées, depuis la gauche jusqu’à la droite de l’hémicycle, que des gens passionnés et engagés, qui ont été extrêmement présents et à l’écoute de toutes celles et tous ceux que nous avons entendus en audition. Ces personnes nous ont fait entendre, monsieur le ministre, la voix des territoires : celle des experts et de tous ceux qui auront à mettre en œuvre le zéro artificialisation nette.

Monsieur le ministre, je sais que vous nourrissez des interrogations par rapport à la distance qui nous sépare de la position du Gouvernement, du texte initial et de la direction que vous souhaiteriez prendre. Mais c’est là tout l’objet du débat et du travail parlementaire. Nous affirmons un certain nombre de choses qui sont ni plus ni moins la traduction de ce que nous avons entendu. Toutefois, nous savons bien que la navette parlementaire, les échanges avec l’Assemblée nationale et ceux que nous aurons avec vous doivent conduire à la voie du compromis. Nous l’espérons en tout cas.

Cependant, comme Sophie Primas l’a souligné, il y a des fondamentaux qui ont été rappelés à de nombreuses reprises dans le débat : le compté à part ou le droit à l’hectare, etc. Toutes ces questions, vous le savez, sont essentielles.

D’autres sujets pourront être travaillés, nous en sommes conscients, mais aujourd’hui il n’était pas question – loin de nous cette idée ! – de nous éloigner ou pas de la position du Gouvernement. Il s’agissait de poser les sujets, de relayer ce que nous avons entendu dans les territoires et d’affirmer ce que nous souhaitons défendre. Cheminons ensemble sur un sujet qui est au cœur des préoccupations de nos concitoyens, après celui des retraites qui a donné lieu à des débats animés et qui a durci le sentiment général à l’égard de ce que le Parlement pouvait faire.

Aujourd’hui, de façon transpartisane et également consensuelle – du moins, je l’espère – montrons un visage uni en privilégiant le sens de l’intérêt général pour faire atterrir dans nos territoires un texte essentiel, celui de la loi Climat et résilience qui est peut-être encore trop éloignée de la réalité du terrain. Respectons les objectifs fixés – et c’est le cas, monsieur le ministre, vous le savez, car nous n’y avons pas touché –, mais rendons le texte applicable au plus grand nombre, dans chacun de nos territoires en tenant compte de leurs différences et de leur complémentarité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion