Nous avons en effet débattu de cette question lors de l’examen de la Lopmi. J’avais alors déposé un amendement que j’ai retiré, à la suite de l’explication et des engagements pris par le ministre Darmanin.
Il était question non pas de créer une autre base, mais de faire en sorte que l’architecture de la base de Nîmes en fasse le cœur central de notre pays, de manière à pouvoir déployer des moyens sur tout le territoire, que ce soit le sud-ouest, l’ouest ou l’est de la France.
La base de Mirecourt est par exemple équipée pour recevoir des véhicules opérationnels – des tests ont été réalisés à cet effet –, mais ceux-ci doivent provenir de Nîmes. Il n’était pas question de créer une nouvelle base.
Aussi, limiter cette étude à la création d’une base unique me pose problème, car nous savons que l’ampleur du risque forestier exige une intervention la plus rapide possible à la fois dans le sud-ouest, dans l’ouest et dans l’est de la France.
Je rejoins donc notre rapporteur. Je ne voterai pas cet amendement qui est trop restrictif, singulièrement par rapport aux engagements très clairs pris par le ministre de l’intérieur lors de l’examen de la Lopmi, engagements qui m’avaient poussé à l’époque à retirer mon amendement.