Second sujet sur lequel je veux revenir : le dispositif de 2019. Je n'occupais pas mes fonctions actuelles, mais, d'après ce qu'on m'a expliqué, mes prédécesseurs et la majorité parlementaire de l'époque à l'Assemblée nationale avaient revu le dispositif adopté afin qu'il soit conforme à la fois à la Constitution et à nos conventions fiscales. La grande crainte était celle, si ce dispositif n'était pas revu, d'une possible censure par le Conseil constitutionnel en raison – je le redis – d'une non-conformité à la Constitution et à nos conventions fiscales.
Il est trop tôt pour dire si le dispositif a un impact ou non. À la suite de l'adoption de celui-ci, une diminution du prêt-emprunt de titres autour des dates de versement des dividendes a été constatée. Faut-il voir dans cette corrélation un lien de causalité ? Il faut, me semble-t-il, être prudent et attendre quelque temps avant de le dire. Mais ce pourrait être un premier impact visible, même si – et nous y reviendrons dans ce débat – nous cherchons évidemment à parfaire notre doctrine et notre action sur ce sujet.