Merci, monsieur le sénateur Verzelen, pour votre intervention.
Plusieurs estimations du préjudice ont été avancées, mais nous ne disposons pas d'éléments nous permettant d'infirmer certaines évaluations très élevées, notamment les 33 milliards d'euros sur vingt ans. Je ne confirme pas ce chiffre : les évaluations se poursuivent.
Je peux cependant communiquer sur le chiffre de 2, 5 milliards de droits notifiés, pénalités comprises, sur les vagues de contrôles réalisées par mon ministère.
Nous devons travailler avec un très grand nombre d'acteurs. Vous avez cité l'Autorité des marchés financiers, avec laquelle nous échangeons très régulièrement, afin d'évaluer la réalité du phénomène et de vérifier que nous n'entravons pas des activités bancaires classiques.
Nous devons travailler avec des acteurs qui connaissent parfaitement le fonctionnement du système bancaire pour être certains de ne pas entraver une activité bancaire nécessaire. Comme vous, nous voulons préserver la place financière de Paris dans le rapport de force international.
Certains schémas envisagés font intervenir des instruments très techniques et complexes, notamment lorsqu'ils font intervenir des produits dérivés. C'est pourquoi nous devons travailler avec une très grande pluralité d'acteurs. L'Autorité des marchés financiers est l'un de ces acteurs-clés, mais je pense aussi à tous les experts qui connaissent parfaitement le monde bancaire. Les banques elles-mêmes sont des acteurs-clés pour garantir l'efficacité de ce travail.