Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur et des outre-mer.
Je voudrais à mon tour évoquer les violences, d’une brutalité inouïe, dont les forces de l’ordre ont fait l’objet lors des manifestations du 1er mai. Chacun a gardé en tête l’image de ce policier en flammes, qui a – je le pense et l’espère – ému et horrifié la quasi-totalité des Français. Et il ne s’agit que d’un policier parmi les plus de 400 membres des forces de l’ordre qui ont été blessés à cette occasion, vers lesquels vont tous nos vœux de rétablissement.
À cette occasion, monsieur le ministre, vous avez déclaré que ces violences étaient inacceptables. Vous l’avez déclaré le jour même, puis une nouvelle fois le lendemain lors de la séance de questions au Gouvernement qui s’est tenue à l’Assemblée nationale. Vous l’aviez déclaré dans des conditions similaires le 25 mars 2023 à Sainte-Soline, le 23 mars 2023 à Lorient, le 29 octobre 2022 dans les Deux-Sèvres, le 1er mai 2022 – déjà ! – à Paris, le 14 avril 2022 à Rennes, ou encore le 20 mars 2021 à Verdun. J’arrête là, car je n’aurai pas le temps de remonter jusqu’à la date de votre entrée en fonction, au mois de juillet 2020.
Ces violences sont inacceptables, nous sommes d’accord pour le dire et nous pouvons être à vos côtés pour le répéter. Et après ? Que faisons-nous ? Ou plutôt, que faites-vous ?