Je ne souhaite pas polémiquer. Je souhaite simplement que nous prenions ensemble la mesure de l’enjeu que ces violences représentent. Cet enjeu, c’est la défense de l’État de droit. L’État de droit, c’est la fin de la loi du plus fort. Il est constitué de lois votées par le Parlement, appliquées par une justice efficace et respectées par les citoyens, car les forces de l’ordre sont, elles aussi, respectées.
Or la légitimité du Parlement est mise à mal par toutes les conventions citoyennes que vous décidez de mettre en œuvre. La justice est considérée comme si peu efficace par nos concitoyens que les exemples de justice privée se multiplient dans le pays. Les forces de l’ordre forment le dernier pan de l’édifice. Si elles vacillent, l’État de droit vacillera également. Alors, agissez !