Madame la secrétaire d'État, je tenais à reprendre la parole pour vous interpeller à la suite de mon intervention dans la discussion générale.
Comment répondre à l'injustice entre ceux qui peuvent bénéficier de la conduite accompagnée et ceux qui ne le peuvent pas, parce que leur foyer n'a pas de voiture ou que leurs parents n'ont pas le permis ou la disponibilité nécessaire pour effectuer les 3 000 kilomètres requis dans le temps imparti ? Que pensez-vous de ma proposition de création d'un vivier d'accompagnateurs bénévoles, par exemple des pompiers ou gendarmes retraités, qui pourraient être labélisés, pour aider les jeunes ?
C'est une idée que je porte depuis quelques mois, grâce au remarquable travail d'un stagiaire de troisième accueilli l'année dernière, Sacha Vettese, qui est dans nos tribunes ce soir pour l'occasion.
Après nos rendez-vous avec le préfet de Meurthe-et-Moselle et la générale de gendarmerie déléguée à la sécurité routière, Florence Guillaume, il nous apparaît que cette idée est vraiment à creuser et qu'il y a matière à expérimenter. Elle apporterait une partie de la solution aux problèmes et aux freins que rencontrent les jeunes et leurs familles.
Je regrette donc que mon amendement et ma demande d'un rapport gouvernemental ne puissent pas être examinés, mais je ne doute pas que ma proposition retiendra toute l'attention du ministère de l'intérieur, tout comme elle a retenu celle de la préfecture de Meurthe-et-Moselle, de la déléguée interministérielle à la sécurité routière, ou encore du syndicat Mobilians.