Non, je le retire, monsieur le président.
Je tiens à préciser que je ne mettais pas en cause le Gouvernement en particulier. Je pensais plutôt à tous les organismes et associations qui, sous prétexte de protection de l'environnement, mettent en cause de manière permanente, sous forme de mise en accusation et de suspicion, en se prévalant parfois d'études dont le caractère scientifique laisse à désirer, le droit de propriété.
Je citerai notamment Oxfam, dirigé par Cécile Duflot, qui diffuse dans le champ médiatique des études sans caution scientifique donnant lieu à des reportages mettant en cause notre modèle agricole. Cela entraîne des effets indirects comme les agressions, les violences et les intrusions dans les exploitations.
J'aimerais non seulement que l'État poursuive de plus en plus fortement les personnes qui se rendent coupables de violences à l'égard des agriculteurs, mais aussi qu'on remercie tous les matins les agriculteurs de produire pour la France. C'est en ce sens que je souhaitais que les agriculteurs soient reconnus d'intérêt général, au même titre que les boulangers et les agents du service public.
Imagine-t-on notre pays sans puissance agricole et sans capacité productive ? Il convient donc de changer complètement le logiciel sur l'agriculture et d'en finir avec les discours qu'on nous instille au goutte à goutte depuis quelques années.