Du peu d'expérience que j'ai pu avoir comme enseignant dans l'enseignement agricole, j'ai constaté que les femmes étaient nombreuses à vouloir s'installer. Elles venaient souvent d'une famille d'agriculteurs. Lorsqu'elles demandaient des aides à l'installation, leur dossier était examiné en fonction non pas de leur sexe, mais de leur projet. Quand le projet tient la route, les femmes ont droit aux mêmes aides que les hommes.
En revanche, à l'heure actuelle, nombre de jeunes inscrits dans l'enseignement agricole ne sont pas issus de parents agriculteurs, comme c'était le cas voilà dix ans ou vingt ans. À peine 15 % à 20 % des élèves ont aujourd'hui des parents agriculteurs, avec un projet de transmission. Or s'ils présentent un projet sans avoir les moyens financiers de subvenir au fonctionnement de leur exploitation, ils vont rencontrer des difficultés. Il convient donc de trouver des solutions.
Mais, encore une fois, le critère, ce n'est pas le sexe de la personne ; c'est le projet.