J’espère que c’est ce que nous sommes en train de commencer à faire.
Le développement rapide des technologies de reconnaissance biométrique nécessite à présent leur appropriation par les pouvoirs publics pour ne pas les laisser à la main des seuls opérateurs privés. Ces mêmes technologies impliquent un débat public, que beaucoup demandaient : il s’agit non pas de subir, mais de choisir collectivement la société dans laquelle nous voulons vivre.
Je remercie le président de la commission des lois, François-Noël Buffet, d’avoir pris d’initiative de nous confier cette mission d’information ; je remercie également Marc-Philippe Daubresse et Jérôme Durain du travail que nous avons mené ensemble dans un souci constant d’équilibre.
C’est cette même préoccupation d’équilibre qui a conduit un très grand nombre de nos collègues des groupes Les Républicains et Union Centriste à cosigner ce texte. Je peux vous assurer que mon groupe soutient cette proposition de loi.
Je salue aussi la position très rationnelle, pondérée et unanime de la commission des lois lors de la remise de notre rapport d’information.
Je remercie enfin notre rapporteur de son expertise, son exigence et son travail. Je lui exprime, comme à l’accoutumée, une reconnaissance qui n’est pas seulement faciale…