J’ai souhaité déposer de nouveau cet amendement de la commission des finances pour plusieurs raisons.
D’abord, il s’agit de soutenir la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur le montant de 407 milliards d’euros, puisque cela correspond aussi à l’analyse de la commission des finances.
Ensuite, nous considérons que nous ne pouvons pas reporter l’effort au prochain quinquennat.
À cela s’ajoutent d’autres arguments, monsieur le ministre.
J’entends bien toutes les arguties de Bercy. Un haut gradé a même fait le tour des sénateurs pour leur donner des leçons de calcul budgétaire, ce dont tous se seraient dispensés. Pour autant, monsieur le ministre, votre explication ne nous a pas davantage convaincus, puisque cela reviendrait à dire que l’on finance une partie de l’objectif capacitaire en espérant ne pas l’atteindre…