Le calendrier nous est dicté non pas par une envie soudaine d'investir massivement dans la transition énergétique, mais par le consensus scientifique.
Ce mois d'octobre aura été l'un des plus chauds jamais enregistrés depuis que l'on mesure la température. L'urgence climatique n'étale ni la dette ni le besoin de dépenses.
Les économistes auxquels nous avons demandé des rapports ne sont pas des zadistes. Tous soulignent ce besoin urgent d'investissements massifs.
Les engagements que nous prenons à l'échelle européenne sont de plus en plus pressants. Ne sommes-nous pas passés d'un objectif de diminution de 40 % des émissions de gaz à effet de serre en 2030 à un objectif de diminution de 55 % ?
Il faut investir et mobiliser des capitaux non pas dans cinquante ans, mais maintenant.