Il s’agit d’un amendement de suppression, contre le dogme de la réduction du nombre d’emplois publics. Notre groupe l’assume : nous ne sommes pas favorables à la réduction du nombre d’agents de l’État, parce que celle-ci se paie par une dégradation du service public.
Ce que nous vivons en ce moment témoigne du fait que nous assistons dans notre pays depuis des années à une clochardisation du service public. Nous le voyons bien à l’école. Nous n’avons donc pas besoin de moins d’agents du service public, de moins d’agents de l’État ; au contraire, nous devons renforcer nos services publics, ce qui requiert plus d’agents de l’État.
D’ailleurs, tout cela fait système. Quand on érige en dogmes la baisse de la dépense publique et le refus de mettre à contribution les plus fortunés, inévitablement, cela se paie par une dégradation du service public et par une réduction du nombre d’agents publics. C’est pourquoi nous avons déposé cet amendement de suppression.