Par conséquent, j’ai bien compris que ce débat revenait à jouer collectivement à ce jeu de société qui s’appelle Taboo : nous n’avons le droit de parler ni de privatisation ni du fond du sujet, à savoir le choix de la mise en concurrence.
Nous l’affirmons très clairement : nous ne sommes pas favorables à la mise en concurrence, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres. En effet, le constat que font régulièrement les Français est qu’elle conduit à une dégradation du service et des conditions de travail des agents.
Contrairement à ce que j’ai entendu, cette position relève non pas de l’idéologie, mais bien de l’expérience. Pour le coup, le pragmatisme est plutôt de notre côté et non de celui des défenseurs de la mise en concurrence généralisée, sur tous les sujets, en permanence et contre le bon sens.