Madame la ministre, je note la date importante que vous venez de nous annoncer.
Nous le savons, cette proposition de loi a des limites. En effet, les amendes restent impayées et les dépôts de plainte sont classés sans suite. Il faut traiter non seulement les effets, mais aussi, et surtout les causes.
D'ores et déjà, il convient d'appliquer les règles existantes. Les règles communes ne sont plus respectées, l'autorité est défiée par des administrés – j'insiste sur ce point – de tous âges et tous milieux.
Les maires sont inquiets, madame la ministre, et la France toute entière s'inquiète face à ce qui est ressenti comme un recul de l'ordre et de l'autorité.