Tout de même, mes chers collègues !
En l'occurrence, vous avez supprimé cet article. Je veux à ce propos rappeler, même si nous y reviendrons plus tard dans la semaine, le sort que vous avez réservé à l'article 8 : en le supprimant, vous avez retiré du projet de loi les sanctions qu'il instaurait à l'encontre des employeurs qui font sciemment le choix d'exploiter des travailleurs sans-papiers.
Or, en supprimant cet article-ci, vous prouvez que vous ne voulez pas non plus que des salariés aient la possibilité d'apprendre le français sur leur temps de travail !
Si l'on souhaite construire l'intégration, tout le monde doit prendre sa part ; je ne vois pas pourquoi les employeurs ne pourraient pas le faire.