Pardonnez-moi, mes chers collègues, mais je trouve les postures accusatoires et moralisatrices parfaitement déplacées.
Que ceux qui défendent l'idée que la fraude peut être créatrice de droits ne revendiquent pas pour leur compte la morale et ne nous accusent pas d'hypocrisie. §
Par ailleurs, la solution prévue à l'article 3 était celle de la paresse de la puissance publique. §C'est la solution de la résignation à ne rien faire pour que les emplois disponibles soient pourvus soit par des Français, soit par des étrangers en situation régulière.
Enfin, nous ne pouvons absolument pas accepter que soit créé un droit à la régularisation, comme le voulait le Gouvernement et comme l'a encore défendu le ministre tout à l'heure. Une telle mesure nous paraît totalement insoutenable.
Que des régularisations soient possibles par l'exercice d'un pouvoir discrétionnaire de l'État, pour récompenser des conduites exceptionnellement vertueuses