Madame la présidente, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission des affaires sociales, mes chers collègues, nous voici arrivés au terme du débat sur ce projet de loi portant modernisation du marché du travail. Vous nous avez répété à l’envi que votre volonté était de respecter le dialogue social et l’accord national interprofessionnel signé le 11 janvier dernier et présenté comme historique.
Cette volonté n’aura duré qu’un temps : la négociation sur les 35 heures s’engage dans un mépris total de la position commune qui s’était dégagée entre la CGT, la CFDT, le MEDEF et la CGPME sur le projet de loi relatif à la représentativité syndicale.