Je n'ai entendu dans vos propos aucune volonté de suivre une trajectoire de retour à l'équilibre.
En 2027, quand il achèvera son deuxième mandat, le chef de l'État laissera les finances sociales largement plus dégradées qu'à son arrivée.
On pourrait accepter ces déficits si les indicateurs de santé du pays s'amélioraient, mais nous reculons de la sixième à la treizième place en termes d'espérance de vie à la naissance et la mortalité infantile progresse ! On pourrait accepter des déficits si l'hôpital allait mieux qu'il y a cinq ou six ans, mais l'hôpital se dégrade, les personnels s'en vont et l'offre de soins se contracte. On pourrait accepter des déficits si nos concitoyens, sur tout le territoire, avaient accès aux soins de proximité et à un médecin généraliste, mais les déserts médicaux se répandent et les pénuries s'accroissent.
Vous êtes donc en échec : ce sont des vagues de mauvais résultats dans un océan de déficit. Monsieur le ministre, votre gouvernement gère mal la sécurité sociale.