Nous n'ouvrirons pas le débat sur la fiscalité comportementale, dont nous connaissons parfaitement les intérêts et les limites.
Notre collègue Sophie Primas a dit qu'il ne servait à rien d'augmenter les prix de quelques centimes. C'est juste.
Si l'on prend l'exemple du tabac, on sait très bien que l'augmentation du prix doit être substantielle – en général, de 20 % – pour qu'un décrochage de la consommation se produise.
Mais, dans ce cas, discutons d'amendements ambitieux en la matière, au lieu de rejeter, comme le fait M. le ministre, l'intégralité des amendements sans exception !
Par ailleurs, n'opposons pas la fiscalité comportementale et les campagnes de prévention. Comment finance-t-on ces campagnes ?