Cet amendement vise à établir une trajectoire de la fiscalité du tabac. Le consensus scientifique s'accorde à dire qu'elle doit être significative, régulière et maintenue dans le temps pour être efficace. Il est démontré que ces trajectoires ont beaucoup d'effets sur la consommation des jeunes.
En France, en fait, la prévalence du tabac a eu deux évolutions significatives en vingt ans. La première fois, c'était en 2004, à la suite de la mise en place du plan cancer par Jacques Chirac ; la consommation a alors décroché. La deuxième fois, comme je l'ai déjà indiqué, c'était en 2018-2020, après la mise en place de la trajectoire en matière de santé décidée par le gouvernement d'Édouard Philippe.
Depuis, il n'y a plus de trajectoire et on en constate immédiatement les conséquences : la consommation ne baisse plus et stagne.
L'objectif de cet amendement est donc très simple : il s'agit de définir de nouveau une trajectoire sur le modèle de celles instaurées en 2004 ou en 2020 pour faire en sorte que la consommation de tabac baisse de manière significative.