Les articles 17, 18, 19 et 20 de ce projet de loi de financement de la sécurité sociale visent à renforcer le volet prévention en y allouant 150 millions d'euros supplémentaires.
Cela permettra la généralisation de la vaccination contre les infections à papillomavirus, la prise en charge intégrale des protections périodiques réutilisables pour les moins de 26 ans, la prise en charge intégrale des préservatifs pour les moins de 26 ans et l'évolution des modalités d'organisation des rendez-vous de prévention aux âges-clés.
Il est nécessaire d'engager un véritable changement culturel sur le sujet, car la prévention permet une meilleure prise en charge des pathologies et un coût plus faible pour l'assurance maladie.
Certains critiqueront le coût élevé de la prévention ; c'est une vision à court terme.
La prévention est un investissement sur le long terme, car elle permet d'anticiper des maux nouveaux, dont le soin demanderait un budget plus important que celui de la prévention. Par un suivi régulier tout au long de la vie dès le plus jeune âge, chaque Français peut ainsi préserver sa santé et la soutenabilité de notre système de soins.