Depuis des années, sur toutes les travées de cette assemblée, nous avons régulièrement dénoncé les difficultés rencontrées par l'Établissement français du sang.
S'il y a un établissement qui tient au cœur des Français, c'est bien celui-là, son réseau étant animé par des professionnels, mais aussi par des bénévoles. Nous sommes tous, les uns et les autres, des relais de la bonne santé de l'EFS. Je tiens à saluer cet effort.
Le financement de l'EFS reposait sur la seule cession de produits sanguins labiles (PSL) à destination des établissements de santé et du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB). Or cette architecture économique ne fonctionne plus.
Vous introduisez aujourd'hui un forfait pris en charge par l'assurance maladie ; cela me semble particulièrement opportun.
Pour autant, il sera sans doute nécessaire de se pencher sur l'innovation et la recherche, qui nécessiteront un financement adéquat, tant le secteur avance vite. Si ce nouvel apport est assuré pour l'avenir, il conviendra de faire en sorte que l'Établissement français du sang puisse rester au top niveau.
Il s'agit donc d'un amendement rédactionnel.