Je souhaite revenir sur les téléconsultations.
Comme Émilienne Poumirol l'a rappelé, nous estimons nécessaire d'encadrer les téléconsultations. En revanche, il ne nous paraît pas justifié, alors que ces téléconsultations sont autorisées, de limiter plus particulièrement la prescription de médicaments dans ce cadre que dans celui d'une consultation physique au motif qu'il y aurait une pénurie de médicaments.
Un patient peut avoir de très bonnes raisons, notamment d'éloignement, de privilégier la téléconsultation. Pourquoi serait-il discriminé en termes d'accès aux médicaments en situation de tension ? Je m'interroge du reste sur le fondement juridique d'une telle discrimination.
Telles sont les raisons pour lesquelles mon groupe est défavorable à l'amendement n° 293.