Or le modèle actuel est un modèle de volume. J’en veux pour preuve que les productions bas de gamme, qui ne représentent en rien un terroir, sont déversées dans des produits à 2, 5 euros, voire 2 euros la bouteille, qu’il s’agisse – nous en avons déjà parlé dans cet hémicycle – du rouge-cola, du rosé Sex on the beach et d’autres joyeusetés.
Si l’on sort de ce modèle, on parviendra à conjuguer les deux enjeux que sont la sauvegarde de la filière et des actions de santé publique.
Évidemment, il ne faut pas accuser la filière viticole de tous les défauts et la rendre responsable des problèmes majeurs de santé publique.