Monsieur le ministre, vous répondez à côté.
Je ne sais pas si cela s’explique par de la stratégie ou par un manque d’information. Toujours est-il que le Nutriscore existe déjà sous forme d’étiquette nutritionnelle.
Simplement, grâce au professeur Hercberg, qui l’a popularisé et rendu viable – rendons-lui hommage –, le Nutriscore compte aujourd’hui 10 millions d’utilisateurs et il est mis à jour chaque année. C’est bien que cela correspond à un besoin social.
Le Nutriscore n’est pas rendu obligatoire à l’échelon européen et il ne s’est pas diffusé par la volonté immanente du Gouvernement ; il a été plébiscité par les consommateurs dans les applications.
Voilà un cas de figure où la politique de prévention de l’État fait défaut et où c’est le consommateur qui impose un système.