En effet, cet article prévoit que le montant des exonérations sera de 7, 1 milliards d’euros. Si cette somme est plus élevée que les années précédentes, c’est parce que le Smic a augmenté.
À mes yeux, ces exonérations, notamment le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), qui a été mis en place sous la deuxième partie du quinquennat de François Hollande, s’appuient sur le constat suivant : le fait que les cotisations des entreprises soient plus fortes que dans les autres pays européens entraînait un prix de revient plus élevé.
Depuis l’an 2000 et les 35 heures, notre industrie a fortement régressé. En 2000, 18 % du PIB était réalisé par l’industrie, en France et en Allemagne. Vingt ans plus tard, ce pourcentage est de 23 % en Allemagne et de 13 % en France.
Depuis trois ans, nous commençons à avoir plus de créations d’entreprises que de pertes d’entreprises. Il convient donc absolument de maintenir cette disposition si nous voulons retrouver le plein emploi. Sans compter qu’à l’heure actuelle, face au coût de l’énergie, nombre d’entreprises ont un bilan négatif ou difficile. Les marges des entreprises sont beaucoup moins importantes.
À mes yeux, ce qui importe, c’est l’emploi, avec plus d’entreprises et plus de cotisants pour les retraites, le social, l’État et la sécurité sociale. Si nous étions au même niveau que l’Allemagne, nous n’aurions ni chômage ni déficit !